vendredi 29 mars 2013

(me) essai sur la poesie

I

on peut continuer de penser et d’imaginer indéfiniment, 
sans jamais décider de partir,

j’ai pris divers routes, divers chemins, 
avec l’envie de composer, 
d’écrire, de rédiger.

de crayonner, de griffonner
de noter, de taper.

d’orthographier.

de composer, quoi que ce soit par vivacité,
par ce présent brulant qui m’est courant.
je dirai même précipitant.

qu’ils sont vrais, …frais ces voyages,
ces voyages qui ont tou juste commencés, 
jadis il y a longtemps, anciennement comme dernièrement,
ces souvenirs, ces arrière-goût de bonheur, 

ces images et ces impressions, 
ces évocations et ces histoires, 
ces cicatrices, ces confessions, 
ces pensés et ces rappels, 
ces récits, 
et ces reconnaissances,


par récurrence, quelques vertiges, 
ces indéterminables déséquilibres de vie,
des vagues troubles d’existence qui reviennent petit à petit,
petit a petit que j’y pense…
j’y songe et j’y songe,
a croire, à envisager, 
a méditer ou même à concevoir.

simon david - mars 2013